Un brin d'espoir en Syrie… sauf que l'arbitre est russe.

Ecœuré par les promesses non tenues et l'inertie des pays occidentaux, le chef de l'opposition syrienne Ahmed Moaz Al-Khatib prévoyait de boycotter la réunion des Amis de la Syrie qui se tient aujourd'hui à Rome, ville sans doute davantage préoccupée par le départ du pape et la crise politique de l'Italie que par le sort de la Syrie. Finalement, il a rencontré John Kerry ce matin. Les raisons de ce changement ? Des rumeurs qui se font de plus en plus précises et relayées mercredi par le Washington Post : "L'administration Obama s'oriente vers un changement majeur de politique en Syrie, qui pourrait se traduire par la fourniture d'équipements aux rebelles tels que des gilets pare-balles, des véhicules blindés, et peut-être une formation militaire (...) ". L'annonce tombait à point nommé : le secrétaire d'Etat américain avait rencontré la veille le ministre russe des Affaires étrangère Sergueï Lavrov et il s'apprêtait à discu...