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Affichage des articles du juin, 2020

Expo Création confinée

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Les activités ont  repris  très timidement (c'est un euphémisme) du côté des expositions artistiques. Certes, les petits musées et petites structures ont pu rouvrir dès le 11 mai, mais comment faire vivre une galerie quand on n'a pas pu encadrer les œuvres, pas pu tirer les photos, etc., quand les transports sont encore en partie confinés, quand on ne peut pas prévoir de vernissage, quand on reçoit masqué… ? Mais quand même on essaie.  Parce que l'art a besoin de sortir. L'art n'est pas un truc à confiner. Alors depuis sa réouverture, la galerie du Génie de la Bastille improvise des expos impromptues. La prochaine commence demain et elle présentera des travaux réalisés par une dizaine d'artistes pendant la période du confinement. Il y a des chances que ce soit assez varié tant nos réactions ont été diverses pendant cette période de quasi assignation à résidence. J'y présenterai pour ma part, neuf dessins qui font un journal du confinement, et que

Le printemps s'achève

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J’ai semé dans mon atelier, dans de petits godets, des tas de fleurs pour l’été : vivaces hautes, cosmos mauves et blancs, mellifères en tous genre. J’ai aussi de très précieuses pousses de basilic qu’une amie m’a offertes.  Mon pied de tomates est en boutons. Ce matin, j’ai appris la mort de l’ours des Pyrénées, tué par balles et par des cons.  Hier, le monde entier enterrait George Floyd, mort étouffé par la police et par le racisme.  Depuis quelques jours, nous respirons à nouveau de la merde. Il est temps de déconfiner l’intelligence.  Le printemps s’achève. Œuvres 1 - L'Ours du déconfinement , Technique mixte (base encre) sur papier 300g, 26x36cm, 2020.  2 - Flower power 2020 , Technique mixte (base encre)  ur papier 300g, 26x36cm, 2020 .  Contactez-moi Voir le catalogue

Les muses du déconfinement

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Petit bonheur : repérer les chevreuils dans les champs en bordure de l'autoroute, surtout quand la route est longue.  Aurore et crépuscule sont les heures les plus propices. Quand le jour est timide, les cervidés sortent brouter les terres cultivées.  Certes, en cette fin de printemps, les herbes sont hautes et l'on peine à distinguer le bout de leur tête, mais parfois, juste en lisière de bois, on les voit grignoter les feuilles basses des arbres. Et déjà, quelques champs ont été fauchés. J'aime cette petite poésie des bords de route. Ce week-end, nous sommes partis à Coste-Belle (Hautes-Alpes, Puy-Saint-Vincent, lieu-dit du Serré-Coste-Telme). Motif impérieux. Question de survie.  Le printemps y était magnifique : rose et bleu, d'une douceur palpable.  Les Lilas finissant embaumaient. Les œillets couvraient les flancs de la montagne, les pivoines explosaient.  Au pied du vieux cerisier, c'était une orgie d'ancolies. Autour, les géraniums vivaces comme