Cela fait un moment que je ne suis pas venue chroniquer ici. Qu’aurais-je bien pu dire que je n’avais déjà dit ? La lassitude gagne, l’écœurement aussi. Rien ne change, ni ici, ni ailleurs et je commence à me fatiguer de répéter les mêmes regrets, les mêmes colères, les mêmes hontes… Mais cette semaine, ma colère est montée d’un cran, chaque jour depuis lundi. On nous dit que les casseurs sont des voyous issus de l’immigration et que si tout a pété lundi au Trocadéro, c’est que l’Etat se montre incompétent. Je ne m’étendrais pas sur cette incompétence, cette apparente insuffisance de gouvernance, de courage, de vision, d’imagination… de tout. Mais j’enrage de voir étalées des causes immédiates qui ne sont que prétextes à des attaques politiciennes de bas niveau et je fulmine plus encore devant ces soi-disant causes profondes brandies par Marine Le Pen : une mauvaise gestion de l’immigration, la dame ne craint pas l'amalgame. Cela s'appelle...