Bonne année la planète !



 

Quel drôle de passage de l'an… L'incertitude est telle que j'en ai oublié de prendre la moindre résolution… Pas l'impression de tourner une page. Plutôt celle d'être comme en expectative… 

Pour 2022, je vous souhaite donc tout le bonheur et au moins ça: sortir de l'expectative, se prendre dans les bras, s'embrasser à pleine bouche et danser. Danser dans des teufs gigantesques, recréer des liens, et aussi: dire non aux haineux qui veulent bâtir des murs. L'enfermement, ça suffit !!!

Mais, je voulais vous dire aussi : après Noël, à Coste Belle, par l'effet de je ne sais quelle usure du temps et de je ne sais quel tremblement ou souffle d'air, une encre s'est à demi décrochée du mur et c'est de justesse que je l'empêchais de choir et de périr dans les éclats de verre qu'aurait inévitablement générés l'impact au sol. 

C'est une encre sur un papier gratté, mouillé, martyrisé. Elle date du 31 décembre 2008, l'année de mon inscription à la Maison des Artistes, quand je signais encore Aql. Je l'aime beaucoup, comme j'aime infiniment les deux boulots qu'elle représente et qui sont toujours là. La veille de ce presque accident, je les avais d'ailleurs dessinés pour tester des fusains que l'on venait de m'offrir et que j'étais bien en peine de manipuler : je n'avais rien pour les tailler… 

En regardant mes deux boulots à 13 ans d'intervalle, j'ai surtout envie de vous souhaiter que tout ce que vous aimez dure le plus longtemps possible. Très belle année à vous.





Enfin, parce que l'un ne va pas sans l'autre, tant nous avons besoin d'elle:

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