Dans l'ombre d'un iris

 




Là-haut dans mes montagnes, j'ai retrouvé le printemps. 

L'altitude aidant, il faisait un temps de mai, parcouru d'un vent frais et de quelques nuages.

Là haut, les lilas embaumaient et commençaient tout juste à se faner, les pissenlits faisaient désormais des nuées de balles blanches et vaporeuses envahissant le pré qu'ils partageaient avec quelques oeillets roses. 

Là haut, la clématite grimpait sur les églantiers en bouton et je regardais ce spectacle, excitée comme une puce, admirant une famille de mésanges qui nichait dans le mur de pierres sèches, à l'abri des geais et des coucous parasites.



Là haut, dans cette ronde printanière, j'ai retrouvé mes muses jusque dans l'ombre d'un iris.

"Merci d’être, sans jamais te casser, iris, ma fleur de gravité…" (René Char in Lettera Amorosa)





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