Vacances, j'oublie rien

 



A Coste Belle cette année, l'été avait pris des couleurs automnales. La sécheresse avait fait disparaître les derniers névés et ce fut un coup rude de trouver mon jardin desséché, de voir mes fleurs mortes ou moribondes. J'en restais atterrée. Global warming.




Nous arrosions au soir venu, nous plantâmes quelques annuelles et certaines vivaces, arrosage après arrosage, finirent par nous donner quelques fleurs. L'herbe restait jaune et les feuilles commençaient à roussir et à tomber des arbres.




La lune était au périgée et quant elle se fit pleine, elle donna à nos soirées des allures fatasmagoriques.





Avant l'arrivée de ma famille au complet, j'ai retapé mes totems chariens que la neige et le soleil avait délavés et j'ai rouvert l'atelier en plein air.





Là-haut aigles, circaètes et autres créatures volantes tant aimées me faisaient lever le nez.






Moi, la reste à terre, les pieds rivés au sol et le cœur dans mes herbes folles, je pensais "complémentaire" et je fredonnais : "un petit oiseau, un petit poisson s'aimaient d'amour tendre…"




Puis nous partîmes au temps des orages faire un aller-retour à Turin. 
Là, nous visitâmes la GAM et la Pinacothèque Agnelli où je fus enchantée de voir le travail de Sylvie Fleury, trash et jubilatoire, plein d'humour et résolument féministe. 







C'était clair : il fallait que je me remette sérieusement au travail. 
Ca tombait bien : les vacances touchaient à leur fin. Je décidais quand même de savourer chaque seconde de mes dernières heures au Pays des Écrins.






Ici, je fais le plein de mes souvenirs pour tourner la page des vacances, sans rien oublier : ni les fleurs ni les oiseaux et encore moins l'amour fou et le climat trop brûlant.
Bonne rentrée à tous.

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