Je suis Européenne, je suis Grecque

La Grèce entre entre euro et drachme , encres sur papier torchon, 36x51 cm J’avoue, j’ai peu suivi la crise grecque et je finis par m’y perdre. Je ne sais pas ce que fait et fera Tsipras et je me défies toujours d’éventuels populismes. Mais vrai ! Je comprends les Grecs dans leur refus de ce nouveau plan européen. Parce que ça suffit ! L'absurdité de la situation nous oblige malheureusement à paraître populiste, tant le bon sens est malmené. Alors, pas question de toucher aux maigres retraites des Grecs tant que les armateurs et autres privilégiés de ce pays seront exonérés, et ça c’est dans le camp de Tsipras. Pas question non plus de renflouer les banques avec l’argent des Européens sans procéder aux investissements nécessaires, notamment pour permettre à l’administration fiscale grecque de fonctionner et ça, c'est peut-être dans celui de l'UE. Parce que franchement, moi, si on me demande de payer pour la dette grecque, je dis non. En revanche, si...