Les dinosaures de Coste Belle (3) et d'ailleurs



L'été à Coste Belle, petite terre en lisière de forêt du côté de la Vallouise (05), le Circaète Jean le Blanc fait courir une ombre sur la table de mon atelier en plein air. Il arrive au début du printemps et part en fin d'été. Le gypaète barbu se fait plus discret et ne passe pas au-dessus du chalet… ou bien je l'ai manqué. Sauvage, il se cache pas si loin, quelque part au pays des Écrins.



L'été à Coste Belle, les vautours fauves passent en bande, attirés par des cadavres de chamois tombés des falaises ou sous les dents des loups. Le Tetra, lui, se planque dans le Grand bois.



L'été à Coste Belle, il y a les oiseaux qu'on trouve aussi dans le Cotentin, et même à Paris mais c'est plus rare. Ce sont les réjouissants passereaux des jardins : moineaux, rouges-queues, troglodytes mignons et pinsons. Ils me réveillent au petit matin et me titillent les oreilles quand je dessine dans l'atelier en plein air.






L'été à Coste Belle, il n'y a ni goéland, ni tourterelle, pas plus que de cigognes ou de perruches. Ces dinosaures-là volent dans le ciel de Barcelone.



L'été à Coste Belle, il n'y a pas non plus de spatules blanches et pas le moindre flamand rose. Mais je les ai vus par la fenêtre du train qui m'emmenait en Catalogne au tout début de l'été.

L'été se termine doucement et je savoure le plaisir d'avoir encore pu croiser ces oiseaux-là. Pourvu que ça dure!

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