Les dinosaures de Coste Belle (2)
Il n'empêche, de retour dans mes montagnes à la fin du mois d'avril, j'ai profité des quelques éclaircies pour me remettre à l'ouvrage et poursuivre la série des dinosaures de mon jardin en lisière de forêt et du Parc des Écrins. J'ai retravaillé un Pic Epeiche, parce que le précédent ne me convenait qu'à moitié et que je l'avais dessiné seul, alors que tous les autres volaient par paire. Je l'ai associé à la chevêchette, petite chouette plutôt diurne, qui squatte volontiers les nids des pics épeiches et dont le chant me provenait du même coin de bois où j'entendais taper le pic.
Le printemps était arrivé. Plus de neige au jardin, des arbres en fleurs, des pissenlits, des narcisses, des muscaris un peu partout, de la neige encore sur les hauteurs… et le chant du coucou, autre squatteur qu'on n'entend qu'au printemps dans nos contrées.
Le coucou, on l'aime pour ce printemps qu'il annonce avec ses deux notes répétées à l'envi, et pour son plumage gris bleuté, zébré sur la panse. En réalité, c'est un oiseau fort antipathique, qui pond son œuf dans le nid des autres et l'abandonne là, laissant à d'autres oiselles le soin de s'occuper de son goinfre d'oisillon qui dégage un à un les jeunes autochtones du nid pour leur piquer leur pitance… Je lui ai associé un autre migrateur, beaucoup plus sympathique, aux allures exotiques, et tout autant zébré que notre coucou : la hupette faciès.
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