Choisir à l'instant T
(...)
Mais non.
On ne vote pas pour ses valeurs.
On vote par elles et en fonction d'elles. Elles guident nos choix, éclairent nos jugement pratiques, concrets, réalistes, les enveloppent d'une aura d'éthique et de signifiant. Mais on ne vote pas pour elles.
On vote pour des faits. On vote pour que soit accomplis quelques petits pas de plus en direction d'une idée, d'un rêve. Quelques pas volontaires mais sereins et qui prennent le temps de regarder au bord.
On vote à un instant T, la tête pleine du monde tout entier, de ses défis, de ses violences, de ses largesses. On vote pour que soit inventés les moyens de grandir, de prospérer et parfois de survivre. On vote en fonction des faits et les faits ont la vie dure : la crise est d'importance.
J'appelle crise, ce point de friction qui marque le conflit entre l'ancien accroché à ses prérogatives et le neuf, pressé d'être là, de faire le monde nouveau.
Parce que le monde est neuf : on ne gouverne pas un monde connecté comme on gouvernait des régions isolées. On ne gouverne pas un pays en déclin comme une puissance montante.
On ne gouverne plus aujourd'hui comme hier : parce que les dieux sont morts, parce que le libéralisme échoue comme a échoué le marxisme, parce que la voix des laïcs est étouffée par celles des prêcheurs.
Mais non.
On ne vote pas pour ses valeurs.
On vote par elles et en fonction d'elles. Elles guident nos choix, éclairent nos jugement pratiques, concrets, réalistes, les enveloppent d'une aura d'éthique et de signifiant. Mais on ne vote pas pour elles.
On vote pour des faits. On vote pour que soit accomplis quelques petits pas de plus en direction d'une idée, d'un rêve. Quelques pas volontaires mais sereins et qui prennent le temps de regarder au bord.
On vote à un instant T, la tête pleine du monde tout entier, de ses défis, de ses violences, de ses largesses. On vote pour que soit inventés les moyens de grandir, de prospérer et parfois de survivre. On vote en fonction des faits et les faits ont la vie dure : la crise est d'importance.
J'appelle crise, ce point de friction qui marque le conflit entre l'ancien accroché à ses prérogatives et le neuf, pressé d'être là, de faire le monde nouveau.
Parce que le monde est neuf : on ne gouverne pas un monde connecté comme on gouvernait des régions isolées. On ne gouverne pas un pays en déclin comme une puissance montante.
On ne gouverne plus aujourd'hui comme hier : parce que les dieux sont morts, parce que le libéralisme échoue comme a échoué le marxisme, parce que la voix des laïcs est étouffée par celles des prêcheurs.
Demain : crise économique et sociale
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