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Le calendrier 2024 d'ARySQUE est paru

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  Pour 2024, mon calendrier mural fait la part belle aux oiseaux que j'ai peints cette année et que je vous ai présentés ici sous le nom des Dinosaures de Coste Belle et d'ailleurs. Au total, 14 d'entre eux se baladent au dessus de vues en noir et blanc saturé des Hautes Alpes, de Paris, du bord de mer ou de Barcelone. J'y ai donc mis, aussi, des photos des lieux que j'aime. Pour cette édition, le format est un peu plus large (A4) que les années précédentes et j'ai abandonné les dessins sous Illustrator® au profit de photos et de dessins à l'encre fine.  Pour le reste, on retrouve les grilles mensuelles et une grille annuelle pour 2025. Le prix est inchangé : 20€ hors frais de port. Ce calendrier 2024 a été tiré à 50 exemplaires. N'hésitez pas à me contacter si vous voulez en recevoir un ou plusieurs.

Les dinosaures de Coste Belle (3) et d'ailleurs

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L'été à Coste Belle, petite terre en lisière de forêt du côté de la Vallouise (05), le Circaète Jean le Blanc fait courir une ombre sur la table de mon atelier en plein air. Il arrive au début du printemps et part en fin d'été. Le gypaète barbu se fait plus discret et ne passe pas au-dessus du chalet… ou bien je l'ai manqué. Sauvage, il se cache pas si loin, quelque part au pays des Écrins. L'été à Coste Belle, les vautours fauves passent en bande, attirés par des cadavres de chamois tombés des falaises ou sous les dents des loups. Le Tetra, lui, se planque dans le Grand bois. L'été à Coste Belle, il y a les oiseaux qu'on trouve aussi dans le Cotentin, et même à Paris mais c'est plus rare. Ce sont les réjouissants passereaux des jardins : moineaux, rouges-queues, troglodytes mignons et pinsons. Ils me réveillent au petit matin et me titillent les oreilles quand je dessine dans l'atelier en plein air. L'été à Coste Belle, il n'y a ni goéland, ni t

Une année avec des élèves

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  Cette fin d'année scolaire aura donc été l'occasion de clore une année passée avec des élèves.  D'abord, la fresque à Beaumarchais. I nitiée en juin 2022 avec une enquête auprès des élèves du collège Beaumarchais, la préparation de cette fresque s'est poursuivie cette année par différentes consultations avec le conseil de la vie du collège et des ateliers d'écriture menés avec ma complice écrivaine Chiara Mezzalama. Créée dans la cour du college à partir de mai, ellle a été terminée le week-end dernier par quelques finitions. Autour d'un élément central qui parle du quartier de ce collège à deux pas du Cirque d'Hiver, entre Bastille et République, et qui évoque leurs activités et leurs enseignement, cette fresque occupe une bonne dizaine de mètres linéaires. Les éléments bas  pourront être travaillés à la craie par les élèves, pendant leurs cours d'art plastique. Merci aux élèves, aux équipes du collège et au budget participatif de m'avoir accordé

Les dinosaures de Coste Belle (2)

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  Les oiseaux sont devenus une véritable obsession. Partout où je vais, je note dans mon petit carnet le nom de tous ceux que je vois ou que j'entends. J'en ai déjà toute une liste de Paris, de Barcelone, de Camargue (traversée dans le TGV qui me menait à Barcelone). Moineaux, étourneaux, cigognes, flamands roses et autres échassiers… Mais ce sera pour plus tard parce que le temps, souvent, fait défaut. Il n'empêche, de retour dans mes montagnes à la fin du mois d'avril, j'ai profité des quelques éclaircies pour me remettre à l'ouvrage et poursuivre la série des dinosaures de mon jardin en lisière de forêt et du Parc des Écrins. J'ai retravaillé un Pic Epeiche, parce que le précédent ne me convenait qu'à moitié et que je l'avais dessiné seul, alors que tous les autres volaient par paire. Je l'ai associé à la chevêchette, petite chouette plutôt diurne, qui squatte volontiers les nids des pics épeiches et dont le chant me provenait du même coin de

Les dinosaures de Coste Belle

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  Juste avant que les vacances commencent, la presse se faisait l'écho d'une étude récente pour le moins alarmante sur la disparition ultra rapide des insectes.  On le sait tous, n'est-ce pas ? Les jeunes générations n'ont pas connu les pare-brises maculés de petites tâches collantes : des insectes par centaines qui venaient s'écraser sous nos yeux pendant qu'on roulait. Ah ! on en a usé des raclettes à frotter comme des malades pour tenter de décoller les minuscules bestioles aplaties dans leur propre sang.  En arrivant dans mes montagnes, dans mon jardin ensauvagé en lisière de forêt, là où la neige fondait trop tôt, là où quelques mouches sortaient toutes engourdies de l'hiver, j'ai pensé à tous ces oiseaux que j'aime tant et qui bientôt n'auraient plus rien à bouffer… Les oiseaux, derniers spécimens du genre dinosauria, les seuls à avoir survécu à la gigantesque extinction de masse d'il y a 65 millions d'années, et dont nous sonnons l

Un trimestre biodivers en arts collaboratifs

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  Comme je l'écrivais dans mon précédent article qui présentait mon calendrier 2023 , j'anime cette année des ateliers à l'école Saint-Bernard (Paris 11) avec Chiara Mezzalama .  Tout au long de ce premier trimestre, nous sommes allés ensemble enquêter dans la cour et dans le bâtiment pour essayer d'identifier quelques bribes de biodiversité. Nous avons aussi parlé de biodiversité au travers des goûts culinaires des uns et des autres et sous d'autres angles encore. Avec tout ça, nous avons créé une petite revue de 24 pages que nous avons tirée en nombre suffisant pour que chacun garde un souvenir de ces jolis moments et de leur école. Vous pouvez découvrir sa version en ligne en cliquant sur la couverture ci-dessus. Elle est également consultable à la galerie du Génie de la Bastille , partenaire de ces ateliers. À l'autre extrémité de la pyramide des âges, j'ai repris le projet Fleurs d'exils avec les personnes souffrant de maladies neuro dégénératives

Le calendrier 2023 d'ARySQUE est sorti

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  Ce matin j'ai reçu les 50 exemplaires de mon calendrier mural 2023.  Cette année, c'était difficile de trouver une thématique. Les temps sont sombres et je voulais quand même qu'il délivre un message lié à notre époque parce que je préfère éviter de mettre la tête dans le sable. Mais qui aurait envie d'afficher sur son mur un calendrier qui vous plombe le moral ? Il me fallait donc trouver quelque chose qui parle d'un enjeu majeur pour l'avenir mais qui soit susceptible de réenchanter un peu nos jours… Depuis la rentrée de septembre, je travaille avec des enfants de l'école élémentaire Saint-Bernard (Paris XI). J'y conduis avec mon amie Chiara Mezzalama , des ateliers autour de la biodiversité. Or, à partir de janvier, la thématique de nos ateliers sera "espèces disparues, espèces inventées".  C'est donc en pensant à eux que j'ai trouvée l'idée que je cherchais : convoquer des créatures mythiques et inviter des espèces disparues à