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Affichage des articles du octobre, 2015

Ouch !

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Parfois, alors qu'on savoure paisiblement l'insouciance d'un dimanche , quelque chose de très proche se joue ailleurs, quelque chose qui fera vaciller vos certitudes et vous laissera sans voix. On se régale, serein. On se permet même le luxe de perdre un peu de temps. On rentre chez soi, satisfait. On rentre chez soi, plutôt ravi de continuer le cours de sa vie. On s'offre même le privilège d'être heureux, de se réjouir de ses petits bonheurs, de la tendresse d'un époux, de l'enthousiasme d'un enfant, d'un petit rayon de soleil…  On imagine, on veut, on espère, on se dit qu'on peut encore progresser… La vie, quoi ! Puis un coup de fil vous cloue au sol, vous coupe le sifflet, vous arrache un bout de vie ; des tonnes de souvenirs affluent comme autant d'au-revoir et on gueule en tapant du poing, à genou devant la table parce que même les jambes ne peuvent plus soutenir ce corps alourdi de chagrin : "P… c'est dégueulasse, dégu

Bon dimanche !

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Le dimanche à l'atelier me trouve paisible. Je ne viens pas pour travailler. Je viens pour jouer. Pour divaguer tranquillement et faire le point. Parce que c'est dimanche. Alors le dimanche à l'atelier, j'arrive sans savoir pourquoi. J'arrive et je divague. Je profite de chaque seconde. C'est dimanche et je suis là juste pour le plaisir, celui de peindre… … celui de tracer… C'est dimanche et m… J'en ai mis partout et en plus, c'est pas droit ! Mais bon, c'est dimanche… et je suis bien… Bon dimanche !

Là-haut sur la tribune de l'église de Jaillans

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Que cet endroit est beau ! Exposer dans ce lieu — la tribune de l'église de Jaillans (Drôme) — était un pur bonheur ! Pour l'accrochage, je fus seule dans l'église. Affairés dans l'autre salle de l'exposition Chemin de peintres à Jaillans qui accueillait douze artistes, les organisateurs Robert et Vincent s'étaient greffé le portable aux oreilles et étaient là dans les 10 minutes si besoin.  Une église pour moi toute seule, ses pierres, ses lumières… et sa sonorité qu'un album de Charlie Parker lancé sur la tablette ne gâcha pas. C'était le top ! En contrebas de la tribune où j'exposais, les panneaux muraux et les sculptures de Mathias Souverbie étaient installées. J'aimais toujours autant !  Je découvrais aussi les toiles éclatantes de Joël Gangloff et je jubilais du lien évident qui s'opérait dans cette église entre le haut et le bas, lien que venait souligner la composition florale qu'Amélie était venue déposer sur le bal

"Au commencement était le verbe" ne dit pas qui de l'œuf ou de la poule…

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Madone / "Mistral de mars".  Technique mixte sur papier. 36x46 cm. 2015 Je suis entrée dans l'église romane de Jaillans , puis j'ai grimpé en colimaçon quelques marches confinées, écrasées de pierre. J'ai baissé la tête — à peine — pour passer la petite porte qui ouvrait sur la mezzanine où j'allais donner ma prochaine expo. En me relevant, j'ai dressé les yeux vers la lumière…   Nom de Zeus ! que c'était beau : à droite, les rayons irisés d'un grand vitrail se posaient tendrement sur la pierre claire ; à gauche, l'œil descendait vers l'éclat du transept et du chœur.  A l'étage en dessous, seraient exposées en même temps que mes travaux, des sculptures de Mathias Souverbie dont j'avais beaucoup aimées les œuvres découvertes à Romans-sur-Isère lorsque j'exposais Seyraq à l'hôtel de Clérieux . A cause de la minéralité de ses sculptures en béton, j'avais d'emblée eu envie de choisir pour la mezzanine, des