C'est un candidat qui fait non non non non

Il s'est dit beaucoup de choses hier soir. Tous les thèmes n'ont pas été abordés, mais on doit au moins reconnaître que la technicité du débat a permis de prendre un peu de hauteur : certes, la bataille de chiffres était assez fastidieuse et pour le moins approximative (voir le vrai-faux du blog des Décodeurs via Le Monde), mais des différences nettes ont été présentées sur la politique européenne, sur la gestion des flux migratoires et l'intégration des immigrés, sur les orientation économiques, sur les services publics et sur l'Education nationale en particulier, etc. Ce ne sont pas les mêmes, au moins dans leurs intentions, c'est quand même plus facile de faire son choix dans ces conditions.

Mais surtout le candidat "mou", "flou", celui que l'on disait incapable de dire non et que l'on surnommait volontiers OuiOui à l'UMP, a rythmé la soirée de ses petits "non". Des petits non secs, contradicteurs, fermes et qui ont du faire à Sarkozy à peu près le même effet que les stridences des Chevaliers du Ni des Monthy Python dans Sacré Graal : une grosse interférence dans les neurones. 
Un brin content de lui quand il les claquait d'un pic de crayon sur la table, il les semait comme des petites pierres dans le jardin de son rival pour que rien n'y pousse. Il les répétait jusqu'à être bien sûr que les électeurs les ai reçus.
Parce qu'hier soir, c'est clair, François Hollande a voulu s'imposer comme le candidat pour dire non à Sarkozy. 
Un petit "non" grand comme un bulletin de vote, mais sec et ferme.


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