2 (+1) FN a l'Assemblée et une droite à refaire



Voilà donc achevée la longue période électorale.
Bilan des courses : la gauche a peu ou prou les mains libres pour conduire les réformes annoncées, à ceci près que 42 % d'abstentionnistes font autant de potentiels insatisfaits. Joli score en termes de sièges donc, mais pas de quoi se prévaloir d'un sursaut populaire.

Du côté de la droite, en revanche, la déconfiture est sévère et elle est surtout profonde. La stratégie à droite toute qui devait conduire à priver le Front National de son électorat est un échec complet. Non seulement la droite parlementaire n'a pas gagné d'électeurs FN ( ils ont préféré s'abstenir au second tour de cette élection), mais surtout elle a perdu dans la bataille une part de son identité politique à force de dérives populistes. 

C'est donc la fin du sarkozisme et avec elle celle d'une époque pour l'UMP. Pire : l'homme était assez autoritaire et exclusif pour ne pas permettre que s'épanouisse une autre droite pour lui succéder (voilà qui nous rappelle quand même un peu un certain François Mitterand…). Tout est donc à reconstruire, mais sur quoi ? 

Aujourd'hui, la place vacante est au centre, mais le virage risque d'être un peu relevé. La question alors sera : que faire de la droite populaire ?
Vous croyez, par exemple, que Nadine Morano va appeler pour de vrai Louis Aliot ? Je dis ça parce que, au FN, les Blondes à voix forte, c'est archi tendance en ce moment !

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