ParentS… au pluriel



En ce quatrième jour de manifestation en hauteur, je me demande comment le petit Benoît voit son père quand il est perché sur une grue, le réclamant corps et cris. Pense-t-il que son père l'aime ou qu'il est fou ? Pense-t-il qu'il se bat comme un père ou qu'il délire comme un forcené ? 

J'imagine que le regard d'un enfant privé de son père dépend du discours de sa mère et c'est bien là que le bas blesse : il n'est pas contredit.

Une maman, un papa
Une maman, une maman
Un papa, un papa.
Il faut être plus d'un pour être parents et j'ai grande crainte de la toute puissance maternelle. 
Le père, parfois, doit savoir s'imposer, droits et devoirs et je préfère un papa grimpé sur une grue qu'un père défaillant.

Mais vrai : je ne sais rien de cette histoire privée.



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