Je suis Européenne, je suis Grecque

La Grèce entre entre euro et drachme, encres sur papier torchon, 36x51 cm

J’avoue, j’ai peu suivi la crise grecque et je finis par m’y perdre.
Je ne sais pas ce que fait et fera Tsipras et je me défies toujours d’éventuels populismes. Mais vrai ! Je comprends les Grecs dans leur refus de ce nouveau plan européen.

Parce que ça suffit ! L'absurdité de la situation nous oblige malheureusement à paraître populiste, tant le bon sens est malmené. Alors, pas question de toucher aux maigres retraites des Grecs tant que les armateurs et autres privilégiés de ce pays seront exonérés, et ça c’est dans le camp de Tsipras. Pas question non plus de renflouer les banques avec l’argent des Européens sans procéder aux investissements nécessaires, notamment pour permettre à l’administration fiscale grecque de fonctionner et ça, c'est peut-être dans celui de l'UE.

Parce que franchement, moi, si on me demande de payer pour la dette grecque, je dis non. En revanche, si on me demande de consacrer les millions piochés dans nos impôts à l’établissement d’un cadastre (au passage, ça ferait du boulot sur place!), d’une administration fiscale qui fonctionne, et de que sais-je encore d’utile au redressement de ce pays, et bien, je suis d’accord !

Il me semble en effet, que la solidarité européenne n’est pas faite pour rembourser les banques, que ce n'est pas cela l'esprit de l'Union. Qu'elle est faite pour permettre aux peuples de traverser les moments difficiles et aux pays de s'en sortir et que, cela, l’Allemagne devrait s’en souvenir !

D'autant que pendant ce temps-là, les fossoyeurs de l’Europe se frottent les mains, à l’intérieur comme à l’extérieur de nos frontières.
Par pitié ! Surprenez-nous !

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