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Voilà. Nous avons passé cette étape du deuxième confinement. Nous devrions être contents, nous réjouir de sortir sans cette absurde attestation. Mais non.
Non. Y a pas moyen.
Parce que si ce confinement 2 fut moins contraignant que le premier, il fut aussi mille fois plus triste ; et, pire encore, sa fin l'est tout autant : gâchée par ce sinistre couvre-feu décrété dans ce climat de lois liberticides, de violences policières (et partout), et de pratiques peu démocratiques, au Perchoir comme ailleurs.
Il n'y a rien à fêter, ni au bistrot, ni au salon.
Et encore des semaines sans échappatoire, sans salle obscure pour regarder la lumière, assis ou debout dans le noir, enchantés, transportés, voyagés, enrichis de cœur et d'esprit. Pas de lieu pour réfléchir autrement, frissonnés par une voix dont on croit sentir le souffle parce qu'elle fait vibrer l'air autour de nous.
Et si peu d'étreintes !
Saloperie ! J'ai mal à ce que j'ai de plus vivant !
Heureusement, il y a eu quelques beaux moments : des fous rires avec les amis, ces regards entre deux passants qui se croisaient et auraient tant aimé se rencontrer, de beaux livres aussi…
Il y a eu aussi cette journée hommage du 13 novembre, où une trentaine de gamins et quelques adultes sont venus déposer des messages au Jardin partagé Truillot pour défendre la liberté d'expression.
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