2021 comme suspendu
12 janvier 2021. Culture morte, médias monomaniaques, amis trop loin… L'essentiel manque. Les bénéfices d'une parenthèse de vacances (fêtes restreintes et sous condition - quel non sens !-) fondent vide.
Au Pays des Écrins, la neige est tombée aux derniers jours de 2020, année horribilis qu'on était pressés de terminer… Ça faisait du bien ce silence feutré, ce blanc immaculé, ce soleil qui réchauffait le jardin glacial… Une ou deux mésanges, parfois. Mes filles, tout près, enfin !
C'était notre petite parenthèse avant une année dont les débuts s'annonçaient délicats et pour laquelle je ne pouvais envisager sereinement ni la tenue de mes ateliers, ni la réussite d'une quelconque expo à brève échéance.
Mais c'était beau et j'avais l'âme à fleur de peau. Alors, faute de pouvoir croire sérieusement à un projet, j'ai décidé de faire ce que j'aime le plus : des petits dessins sans prétention comme des billets d'humeur, des petits pincements au cœur ou des sourires, un peu de poésie toute simple pour regarder ce monde qui ne l'est guère. Sans papier ni crayon.
Voici donc l'ambiance des 12 premiers jours de 2021 en 12 petits dessins. On a un peu l'impression qu'elle refuse encore de démarrer cette année-ci, suspendue qu'elle est à des ARN de virus et de vaccin…
Mais quand même : j'espère qu'elle sera rapidement bonne pour tous, et -allez ! ici, je peux !- je vous embrasse.
Arysque
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